Journal L'oisif - Printemps 2019

18 sports M ichel Martineau, mon père, a toujours été un amoureux d’aventures. Premier propriétaire d’un Jumpaï au Canada, il a maintenant une entreprise entièrement basée sur cette activité à sensations fortes à Chicoutimi. Partager sa passion pour l’activité physique a toujours été important lui. Il a toujours rêvé de m’intégrer dans ses aventures et nous a traînés partout, mon frère et moi... mais comme la littérature et l’écriture sont mes passions, j’ai choisi de lui rendre un hommage de son vivant en vous partageant ce texte. Depuis aussi loin que je me sou- vienne, mon père a toujours ado- ré faire du sport, que ce soit de la raquette, de la marche et même du kayak. Cette passion l’a mené à être chargé de cours en plein air et tou- risme d’aventure à l’Université du Québec à Chicoutimi et professeur d’éducation physique au Cégep de Chicoutimi. Pendant des années, il a aussi tenu un camp d’été hors du commun, dont il se fait encore par- ler aujourd’hui. Parallèlement, il a cofondé Parcours Aventures, son premier « bébé », en 1992. C’est d’ailleurs avec cette compagnie qu’en 2003, il a acheté son premier Jumpaï, un ensemble de quatre trampolines entourés de mâts auxquels sont suspendus des harnais à l’aide d’élastiques. Ainsi attaché, le sauteur peut effectuer des sauts jusqu’à une hauteur de dix mètres et faire des acrobaties, a-t-il précisé, lors d’un entretien pendant lequel il a accepté de me parler de sa passion et de revenir sur la fon- dation de son entreprise. Ce Jumpaï était alors fixe au Parc aventures Cap Jaseux. Ma naissance en 2001 a lentement changé ses priorités, et c’est pour être plus présent auprès de sa fa- mille et pour se concentrer sur sa nouvelle compagnie, Gestion Mi- chel Martineau, qu’il quittera Par- cours Aventures en 2006. Après le lancement de ce nouveau projet , une tournée est née en 2004. Via des festivals et des événements de toutes envergures, des milliers de personnes ont vécu l’expérience Ju- mpaï, en passant par Montréal, La- val, Lanaudière, l’Estrie, Québec, la Côte-Nord, le Saguenay-Lac-Saint- Jean, l’Ontario et bien plus. 48000$POURDES BONNES CAUSES Depuis 2007, mon père a amas- sé des fonds importants avec les Jumpaï pour soutenir différentes causes caritatives comme l’As- sociation de l’acidose lactique de la région, Leucan, SOS Clown Saguenay, Opération Enfant So- leil, et j’en passe. Il réussit à convaincre d’autres hommes et femmes d’affaires à s’associer au Jumpaï afin d’amener des fonds importants à ces causes. « Au to- tal, 48835 $ ont été amassés grâce à des commandites lors de ces contrats », a-t-il mentionnéfière- ment. La compagnie de mon père vise de plus à valoriser la pratique d’acti- vités physiques et le plaisir, et ce, à la grandeur de la province, pour les 3 à 103 ans. L’équipe de Gestion Michel Martineau enr. s’engage à offrir un encadrement supérieur auprès de la clientèle par son pro- fessionnalisme et dynamisme, afin d’emmener les clients à se dépasser émotionnellement et physiquement, a-t-il souligné. Il emploie des jeunes de la région, qui travaillent même parfois pour lui une fois leur «vraie» carrière débutée. Le Jumpaï est plus qu’une entreprise, c’est une affaire de cœur…Mon père est connu de tous sous le nom de Monsieur Jumpaï. Impossible de se promener avec lui sans être arrêté par des gens qui le connaissent ! L’aventure d’une vie Mon père, Michel Martineau, et moi lorsque j’étais enfant, en camping Photo Michel Martineau LAURENCE MARTINEAU CHRONIQUE Le Jumpaï en action à Laterrière en 2014. Photo Michel Martineau

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