Journal L'oisif - Printemps 2019

15 arts Un prix, cinq films, un art à débattre AMY BOULAY Le film choisi par les étudiants du Cégep de Chicoutimi, Les faux tatouages. Photo tirée du siteWeb du PCCQ Le contenu présenté est meilleur d’année en année et on voit le cinéma québécois fleurir de même. » -François Lyonnet PRIX COLLÉGIAL DU CINÉMA QUÉBÉCOIS L e 29 mars dernier se dé- roulait la huitième édition du Prix collégial du ciné- ma québécois (PCCQ). Ce prix consiste en cinq films choisis par un jury composé d’experts en cinéma, qui sont ensuite soumis au vote des cégépiens à travers la province. Malgré le choix des collégiens du Cégep de Chicou- timi, Les faux tatouages , le grand gagnant de cette année est Happy Face . Pour l’édition de 2019, les cinq films en lice étaient : Chien de garde , Manic , Happy face , Claire l’hiver et Les faux ta- touages . Les films choisis par le jury doivent être récents (2017- 2018) et bien sûr, québécois. Les 31 étudiants de première année en Arts, lettres et communica- tion du Cégep de Chicoutimi ont eu la chance de voter pour leur œuvre préférée dans leur cours de critique cinématographique de la session d’hiver. Un représentant a été choisi pour aller défendre le film désigné, soit Les faux tatouages . L’étu- diant Félix-Antoine Miron-Re- naud s’est donc rendu à Mon- tréal, l’endroit de délibération, avec François Lyonnet, l’ensei- gnant responsable du PCCQ au cégep. M. Lyonnet enseigne le cours de Critique cinématogra- phique, dans lequel s’inscrit la mission du PCCQ. Tous deux ont vécu l’expérience de débattre, mais seulement les étudiants avaient un poids dans la balance, ont-ils expliqué, lorsque rencontrés par L’Oisif . Félix-Antoine en était à sa pre- mière expérience, ce qu’il a trou- vé très intéressant à vivre. Pour son professeur, c’était sa huitième présence au prix. Ef- fectivement, M. Lyonnet a eu le plaisir de participer à toutes les éditions du PCCQ. Lors de la pre- mière édition, seulement 10 cégeps participaient, dont celui de Chicou- timi. Chaque année est différente, mais selon lui, « le contenu présenté est meilleur d’année en année et on voit le cinéma québécois fleurir de même. » Le PCCQ offre la chance à plusieurs étudiants à travers le Québec de vivre l’expérience de développer leurs capacités à critiquer des œuvres cinémato- graphiques. Le représentant de chaque cégep a, quant à lui, l’opportunité de défendre l’œuvre retenue au nom d’une majorité. Le PCCQ est en- core jeune, mais avec les progrès dans le cinéma québécois, on voit un bel avenir pour ce genre d’événements. Le film gagnant de la huitième édition du Prix collégial du cinéma québécois, Happy Face . Photo tirée du siteWeb du PCCQ

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