L'oisif - Journal Étudiant - 1ere Édition
6 - L’OISIF | Édition 1 | 20 décembre 2018 Judiciaire TEXTER N’AURA JAMAIS AUTANT COUTÉ CHER Photo Credit: Michel Aspirot Depuis le 30 juin 2018, le prix des amendes sur les cellulaires au volant a triplé, sans parler des points d’inaptitudes qui sont passées de quatre à cinq. Le besoin de tout savoir au moment où cela arrive est une envie qui touche trop notre société de nos jours. De plus en plus, des gens mettent leur vie en danger pour répondre seulement à ce qu’il aimerait manger pour souper. Ce fléau est présent dans nos vies depuis maintenant plusieurs années, et il ne va qu’en augmentant. Malheureusement, mais sans surprise, la génération des 17 à 25 ans est celle la plus touchée. D’après des agents de la sécurité publique de Saguenay, le nombre de campagnes de sensibilisation n’arrête pas d’augmenter, mais la quantité d’accidents et d’infractions, elle, ne diminue pas. Que faudra-t-il pour faire comprendre à la population à quel point ce comportement est dangereux? Le gouvernement est arrivé avec une solution, augmenter les amendes et les points d’inaptitudes. Cependant, est-ce que c’est vraiment assez? Aucune étude n’a encore été sortie là-dessus, mais d’après le nombre d’arrestations dû à l’utilisation d’objets électroniques au volant, les nouvelles lois ne semblent pas aider. Dans notre région, les chiffres ne semblent que vouloir s’élever. Quand on s’apprête à pointer du doigt les responsables, on réalise que tout le monde semble s’innocenter en disant : moi? Non, moi, je ne texte pas en conduisant! Les raisons pour justifier cet acte sont aussi nombreuses que celle pour justifier un devoir remis en retard : je changeais ma musique, c’était un appel important, mon amie vient de se faire laisser, c’était mon patron, j’étais obligé de le prendre. Aux yeux de la loi et des victimes des textos au volant, toutes ces réponses ne valent pas la peine. De plus, le nombre d’arrestations n’est pas représentatif du vrai nombre d’infractions, car, à l’approche d’un véhicule de patrouille, l’arme du crime est rapidement cachée. Suspension de permis, amendes salées, points d’inaptitude, le temps nous démontrera si toutes les manœuvres mises en place réussiront à calmer cette maladie des textos. Sur une note plus positive, il ne faut pas oublier que la loi autorise l’utilisation de supports pour cellulaire. Il est permis de répondre à un appel rentrant ou bien d’utiliser son téléphone comme un simple GPS. Amy Boulay Arts, lettres et communication - 1 re année
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