L'oisif - Journal Étudiant - 1ere Édition

4 - L’OISIF | Édition 1 | 20 décembre 2018 Environnement TOUS À L’EAU! se nourrissent de planctons et de krills ne sont pas en mesure de faire la différence entre le plastique et leur nourriture. Baleines, tortues, dauphins, poissons, crustacés, oiseaux : tous consomment sans le savoir du plastique, qui nuira éventuellement à leur santé et à leur durée de vie. Les « continents flottants » sont donc néfastes et dérangeants pour la vie marine. Avec l’accumulation immense de déchets, partout dans le monde, ce problème ne risque donc pas de s’atténuer! Solutions efficaces Tous les plastiques jetables sont problématiques. Les pailles,  les verresenstyromousse, lesbouteilles de plastique, les sacs d’épicerie et les excès d’emballage sont quelques exemples de plastique à usage unique, très destructeurs pour l’environnement. Il en va de la responsabilité de chacun de diminuer ce fléau. La première étape serait donc de réduire sa consommation de plastique jetable. Par la suite, lorsqu’il n’y a Lorsque nos déchets se retrouvent dans les océans, ils y tournent en rond. Étant donné que ces déchets prennent des milliers d’années à se désintégrer, ils ne disparaissent pas. L’énorme quantité de détritus dans les mers a donc créé des « continents flottants », qui ne cessent d’augmenter chaque seconde. Terme adéquat? Selon Olivier Riffon, professeur en développement durable à l’Université du Québec à Chicoutimi, le terme de « continents flottants » n’est pas le meilleur afin de décrire ce phénomène. Tous les déchets qui se retrouvent dans les océans se désintègrent en micro particules de plastique, qui se concentrent ensemble et qui déforment la consistance de l’eau au alentour. Aucun relief n’est visible; la vie animale y est donc impossible. Ce terme est donc utilisé afin de faire comprendre l’envergure du problème à la population mondiale. Vie marine affectée La plupart des animaux marins qui aucune autre option à envisager, il faudrait s’assurer de disposer correctement de ces déchets. Finalement, M. Riffon insiste sur le fait que la pression, qui est souvent centrée sur les individus, devrait plutôt être axée sur les industries et les gouvernements, qui ont aussi leur rôle à jouer afin de rendre les solutions écologiques plus accessibles à tous. Laurence Martineau Arts, lettres et communication - 1 re année

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