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L’idée
Phile
« Cette baisse aura des répercussions énormes pour
notre Cégep, souligne Éric Émond. Il faut absolument
redoubler d’efforts pour, d’abord, retenir nos étudiants
dans la région, mais surtout, en faire venir de l’extérieur, et
ce, tant sur le plan national qu’international. »
Pour contribuer à l’atteinte de cet objectif stratégique,
le Cégep a décidé d’ajouter, en janvier dernier, une res-
source professionnelle en communications à son équipe
de recrutement. Cette dernière travaillera à augmenter
notre présence publicitaire à l’international et à favoriser
la création de contacts afin d’établir des partenariats à
l’international. Elle contribuera également au suivi des dé-
marches administratives des étudiants admis provenant
de pays autres que la France.
D’ailleurs, nous avons récemment créé une page
Facebook « Études internationales CCHIC » afin de
faire connaître notre Cégep à d’éventuels « amis »
sur le globe! Vous pouvez la visiter et la suivre sur
.
Une tendance nationale
Depuis quelques années, l’éducation internationale,
que ce soit sur le plan de la mobilité étudiante ou du re-
crutement d’étudiants internationaux, prend une place
de choix au sein des institutions d’enseignement cana-
diennes.
C’est pourquoi le Cégep de Chicoutimi a choisi d’em-
boîter le pas en matière d’éducation internationale et
s’est doté d’orientations spécifiques liées à l’internatio-
nalisation dans son plan stratégique 2011-2016. Ainsi, le
Cégep s’est, entre autres, donné comme objectif spéci-
fique « d’augmenter le recrutement régional, national et
international, d’augmenter les ententes pour des projets
régionaux, nationaux et internationaux (scolaires et pa-
rascolaires), de développer des projets nationaux et in-
ternationaux et d’élaborer un plan de recrutement pour
cibler des clientèles étrangères intéressées à ces mêmes
domaines d’expertise. »
Des répercussions bénéfiques
Par ces politiques, le Cégep de Chicoutimi suit la
tendance nationale en matière d’internationalisation qui
saura certainement s’avérer bénéfique pour l’ensemble de
la communauté, que ce soit par le partage d’expériences
interculturelles, d’ouverture sur le monde ou simplement,
l’augmentation de la clientèle étudiante provenant de
l’extérieur.
Ainsi, en plus de s’attaquer à la baisse de clientèle,
les efforts de recrutement d’étudiants internationaux
permettent également de fournir une solution à la pénu-
rie de main-d’œuvre dans la région. Pour ce faire, nous
favorisons les admissions des élèves inscrits dans des
programmes où sévit une forte pénurie de main-d’œuvre
qualifiée.
Les défis sont énormes, mais en nous inspirant de
l’expérience d’autres cégeps et en proposant des idées
novatrices, nous pourrons certainement y arriver.
Le monde est grand, ouvrons-lui la porte!
Cette année, nous
recevons des étudiants
originaires de la France, de
l’Île-de-la-Réunion, de la
République centre-africaine,
du Cameroun, du Mali, du
Maroc, de la Nouvelle-
Calédonie et de la Guadeloupe.